Quand de tes yeux précieux
Sortent des revolvers :
Boules blanches, fusillades rondes ;
Je me couche à terre
Et je ris de me voir ainsi
Dans un miroir de poussière.
Le magma des jours coule
Toujours dans mes veines,
Malgré mon âme- effilée, décomposée.
Tu es une note de musique
Qui blesse mon cœur étouffé
De ta main.
Frêle et espérante, dévote planante
Des jours bleus, des jours heureux,
Je transpire mon savoir
Dans les poils de ma chair endolorie,
Puis je couvre mes yeux creux
De rêves éphémères.